Article de Nouvelle République
mai 2015
Un lundi sur deux, Line Romanteau assure un atelier de Rigologie au CSC Grand Nord depuis 10 ans. C’est bon aussi bien pour le corps que pour l’esprit.
Les soucis du quotidien sont d’autant plus envahissants que les vacances sont encore loin : Et si au régime minceur, à la salle de sport, aux premiers barbecues, vous ajoutiez un programme rigolade qui fera autant de bien au corps et à l’esprit, et ce toute l’année. Et bine un tel programme, cette sorte de salle de gym du rire existe et est proposé pour la 11ème année au centre socioculturel Grand Nord, un lundi sur deux. Il s’agit de l’atelier Rigoline, animé par Line Romanteau, une rigologue certifiée.
Dans cet atelier, il n’est pas question de feuilleter un almanach Vermot, ni de raconter à l’assistance, la dernière blague du beau-frère, ou celles de Laurent Gerra ou Canteloup entendues sur les ondes. Non, ici on commence par quitter ses chaussures, « pour mieux s’ancrer dans le sol », pour se retrouver par conséquent en chaussettes ce qui est déjà sinon poilant, au moins désopilant.
« Retrouver la part d’enfance qui est en nous »
Ensuite, avec un sourire et une bienveillance dont elle ne se départ jamais, la rigologue entraine ses adeptes – une vingtaine à chaque séance sur un trentaine d’adhérents à l’atelier – dans des jeux et situation qui ont pour objectif de faire rire. « De faire déjà du bien physiquement en libérant de l’endomorphine et de la sérotonine qui est une molécule antidépressive. Le rire est le moyen le plus raide pour évacuer le stress », explique Line Romanteau. 3 Et le physique joue alors sur le psychique : on est plus calme, plus joyeux, plus créatif. »
« L’idée c’est de partir d’un souvenir pour en obtenir un autre et petit à petit aller jusqu’au rire ».ajoute cette ancienne infirmière et animatrice de yoga, qui s’est formée à la sophrologie ludique, à la psychologie et à la rigologie.
Les plus anciens de l’atelier, comme Jacques et Gyslaine démarrent au quart de tour. Ce n’est pas forcément le cas pour les tout nouveaux qui s’intègrent dans le groupe. Mais un terme revient dans la bouche de ceux qui adhèrent au concept : « Le lâcher prise ». Cela me fait beaucoup de bien. Je me sens libre car je ne suis pas jugé ».confie Jacques. » C’est du partage et du rire sans raison, mais pour autant sans être forcé, ajoute Elodie. ¨Par le jeu, on retrouve la part d’enfance qui est en nous… »
Chaque séance de l’atelier est prévue sur 1h30, mais déborde souvent d’une demi-heure. Retrouver son insouciance d’enfance, deux heures tous les quinze jours, n’est-ce pas franchement tentant ?
PhilippeMicard
Nr.niort@nrco.fr